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Le quotidien d'un gay trentenaire parisien
30 octobre 2010

Envie de reblogger?

Un an est encore passé.
Je me demande s'il est utile ou opportun de reprendre le blog alors que je ne me suis jamais senti autant instable émotionnellement que ces derniers temps. Déprimer deux fois au point de me sentir moins que rien en si peu de temps, et ne pas arriver à me changer d'un iota, ça me fait réfléchir sur mon avenir sur terre.

Je vais essayer de laisser ici mes émotions du moment. Et pourtant je redoute énormément le regard des autres, et je sais que ce blog peut être lu par n'importe qui.


Que s'est-il passé ce mercredi 20 octobre 2010?
Ce matin-là, je reçois ce message de Mike* sur aka-aki :

"Bonjour. Pour ne pas être instable et avoir confiance en soi, il faut aussi avoir confiance dans les autres. Si tu parles dans leur dos, les gens feront pareil avec toi ! Mais certaines personnes sont Sincères et savent pardonner... Tu as de la chance !!!!"

puis (je mets en couleur plus neutre car j'ai peur que le stress me reprenne si je le relis) :

"Que signifie "sensible" ne pas aimer qu'on te fasse ce que tu fais aux autres ? Par exemple critiquer dans leur dos avec des gens que ce autres mêmes personnes te présentent ! C'est class ça, non ? Allez bonne journée... Y a pire..."

J'ai pris le venin de la réplique "C'est class ça, non ? Allez bonne journée... Y a pire..." en pleine figure.
(Maintenant, quand je relis tout cet épisode, je ne comprends pas comment ni pourquoi Mike* m'a sorti cette dernière phrase; ça ne lui ressemble pas.)

Je lui réponds:

"Ok ok. Je demandais hier à Ben* son avis : "tu crois que Mike* est vraiment hétéro?". Il m'avait répondu plusieurs choses puis terminé par : "Quoi qu'il soit, je l'apprécie comme il est" (en substance). J'ai agréé et voilà. Mon tort? Etre curieux et ne pas t'en parler directement, mais je ne voulais pas paraitre insistant. Mais en aucun cas, j'ai voulu émettre une critique. Et je n'ai jamais dit a quiconque "Mike* est louche". Je te respecte, même si tu n'en pas l'impression."

Sur quoi, il me répond : "Tu es trop sensible.......". Là, je reconnais Mike*, mais hélas le mal était fait et je n'étais plus que l'ombre de moi-même jusqu'au soir.

Après le boulot et mon cours d'anglais par le théâtre, je suis allé au sauna pour terminer de me changer les idées. Et là, l'une des plus belles choses m'est arrivée; puissé-je m'en souvenir encore longtemps.


Et que s'est-il passé ce lundi 25 octobre 2010?

Bah, je me suis mis la pression tout seul en tombant amoureux d'un collègue de travail, P.-R.. Et il suffit que tout ne se passe pas à la pause déjeuner comme j'aimerais pour que mes nuages noirs reviennent en masse et sans que je ne puisse rien faire pour les chasser.
Cette incapacité à me dégager de mon cercle de préoccupations au moment où j'en ai le plus besoin pour avancer et grandir me mine le moral.

Heureusement que j'ai fini par dissiper ces nuages noirs le lendemain. Au détour d'une conversation à la pause café, P.-R. me dit qu'il ne peut pas tarder le soir parce que sa copine l'attend. Je crois que ça m'a pas mal soulagé d'entendre cela. La pression est retombée toute seule.

Réussirai-je à me comprendre et me connaitre un jour?

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