Un lundi pas trop comme les autres
J'ai passé une fin de semaine précédente sur les rotules: j'ai rédigé une auto-évaluation sur mon année universitaire en début de semaine dernière, puis un des deux compte-rendus de conférences que j'ai en retard et une présentation orale sur mon lieu de stage vendredi dernier. J'ai passé une bonne partie de la nuit de jeudi à vendredi à concevoir le powerpoint. J'ai pu le finir avant la présentation à 10h. Mais comme je ne l'avais pas répétée, ma prestation a débordé : 40 mn de parole au lieu de 20. Heureusement qu'elle ne sert que de répétition et qu'elle n'est pas notée. D'ailleurs, j'ai bien consigné les remarques qu'on m'a faites pour l'améliorer. Cependant, la véritable présentation à l'Université n'aura lieu qu'à la fin septembre.
Et là, ce soir (ou plutôt cette nuit), il me faut rédiger mon second compte-rendu pour rendre tous les deux demain au plus tard. Sinon, zéro. Aïe!
Mais le fait marquant de cette journée, c'est plus tôt dans la soirée, juste après le boulot: j'ai eu le plaisir de rencontrer Petit Renard du Sud, qui est de passage à Paris. C'est la première fois que je rencontre un lecteur de mon blog. Et d'ailleurs, je suis toujours étonné qu'on puisse me lire d'une manière relativement assidue, vue ma fréquence d'écriture ces derniers temps.
On s'était donné rendez-vous dans mon quartier, à coté du beach-rugby de Paris-Plage. Je n'ai pas eu de mal à le reconnaître étant donné qu'il m'avait envoyé les photos de ses dernières vacances, avec lui parfois en gros plan, sans que je ne lui ai rien demandé. C'est cool de sa part.
Quand j'ai vu sa tête, j'ai été un peu surpris. En lisant ses commentaires et ses mails, je me faisais l'idée d'un mec assez âgé plutôt intello-artiste, fleur bleue mais assez conscient des dures réalités de la vie, donc je le voyais assez taciturne, sur la défensive à l'instar d'un chat échaudé.
Mais à la vue de ses photos récentes, il montre plutôt une personne posée, confiante dans l'avenir, à l'opposé d'une personne désabusée. Et physiquement, je ne me l'imaginais pas du tout ainsi, avec sa barbe entretenue et ses tatouages, presqu'un "dur".
Bien que je n'aime pas trop les barbus, mais je dois avouer que je le trouve assez mimi. Il est clair que j'avais du coup envie de faire sa connaissance, d'autant plus qu'il monte à Paris.
Mais j'ai été anxieux de mon coté, quand je me suis rappelé que, lui, il ne savait rien de moi physiquement.
Je me suis décrit au téléphone, bien évidemment pour qu'on puisse se reconnaître. Et puis, je me suis dit que cette rencontre n'est rien d'autre qu'une rencontre informelle d'un lecteur avec l'auteur du blog qu'il suit. Et puisqu'on partage certaines mêmes valeurs, il n'y a pas raison que cela se passe mal, tant qu'on reste courtois.
Et c'est comme ça que notre rencontre s'est déroulée. Amicalement, avec une petite pointe de complicité comme si on se connaissait depuis quelque temps. Si cela avait été une première rencontre amoureuse, j'aurais été complètement inhibé et aurais passé pour un ours. Sans un tel enjeu, je suis plus détendu et plus naturel.
Et cerise sur le gateau: j'ai pu m'étendre sur un transat de Paris-Plage (chose qui ne m'était arrivée qu'une fois en 5 ou 6 éditions) sous un soleil radieux avec vue sur le maître-nageur assez mignon et bien foutu de la piscine temporaire, qui donnait une leçon d'aquagym.
Sans Petit Renard, je n'aurais pas connu ça ce soir!
J'espère que je garderai au moins un contact épistolaire avec lui.
Bon, je retourne à mon compte-rendu de la conférence sur la "directive 2004/35/CE sur la responsabilité environnementale" (qu'est-ce?).
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