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Le quotidien d'un gay trentenaire parisien
20 juillet 2006

Un ange au bureau

Ca fait longtemps que ça ne m'est pas arrivé.
J'ai eu un coup de foudre ce soir au bureau. Un garçon que je ne connaissais pas arrive dans notre open space pour remettre un dossier à un collègue. Super mignon, brun, pas plus d'1m75, environ 25 ans. Habillé d'une chemise blanche, et avec un sac en bandouillère.
Il est à peine arrivé qu'il est reparti. Comme c'est la fin de la journée, je l'ai rejoint à l'ascenseur.
Puis, ben, je l'ai suivi. A bonne distance. Dans le métro. J'ai laissé passer ma station. Puis il est descendu à Bastille, une station que je connais bien. Je suis descendu aussi. Toujours à bonne distance.
Ensuite, je l'ai encore suivi. Sur la Roquette, puis sur une rue à droite. Et il est entré dans son immeuble.
Et moi j'ai dépassé l'immeuble, présumé car il avait disparu sans que je voye où il est entré, et me suis remis sur le chemin du retour.
Je savais que je ne pouvais pas espérer grand chose de cette "poursuite". Mais c'est plus fort que moi, il me plaisait vraiment, et ne donnait pas l'impression d'un être imbu de lui-même, ce qui est primordial à mes yeux. Quelqu'un de potentiellement compatible donc, s'il s'avérait qu'il était en plus gay. Juste un doute.
Cet évènement me met le coeur en compote, car en définitive je me retrouve seul.
Un ange est seulement passé.

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Commentaires
P
Pour P'ti Suchi : une remarque, juste. Sauf erreur, "excuse-moi" serait plus correct !<br /> <br /> Oui, la Passante.
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P
En passant, aussi.<br /> <br /> Très beau billet.
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P
Sacré Pantomime !!! Tu ne changeras jamais (et c’est bien comme ça) C’est tout toi, tu es prêt à faire des choses hallucinantes parfois et d’autres fois tu es tout réservé pour des choses simples. Tu démarres au quart de tour, tu t’enthousiasmes et tu es capable d’abandonner aussi vite ton centre d’intérêt. Serait ce la même chose avec tes amours ? Je ne pense pas Clark est depuis longtemps dans tes pensées. <br /> Cette aventure me fait penser à une chanson Edith Piaf « La Foule » elle croise le regard d’un inconnu dans la rue et tout semble possible mais la foule les sépare à jamais. A un poème de Baudelaire aussi que j’adore « A une Passante » où buvant un verre à une terrasse d’un café il regarde une passante magnifiquement belle mais elle passe et l’histoire s’arrête là. Il n’a pas eu le courage de la suivre lui ;-) Ca fait du bien de rêver… Un jour peut être on ne reverra plus…<br /> J’aimerai rajouter d’autres commentaires mais là c’est personnel…<br /> Par contre excuses moi, une petite remarque grammaticale, on ne dit pas « que je voye » mais « que je voie » c’est le subjonctif présent l’autre version n’existe pas en français.
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Le quotidien d'un gay trentenaire parisien
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